lundi 9 novembre 2009

UTF-8 is magic

Comme expliqué dans le précédent billet je rencontre quelques difficultés pour synchroniser mes données entre Mac OS et Linux en utilisant l'outil Unison.

Le premier problème était lié à l'utilisation de l'UTF-8 sous Mac OS, codage que je fais tout pour éviter sur mon Linux depuis des années car en dehors de problèmes d'affichages ça ne m'apporte rien du tout. Mais étant donné la situation j'ai changé le codage des mes noms de fichiers sous Linux en faveur de l'UTF-8 (oui je suis faible).

Une fois ce premier problème réglé, lancement de la synchro avec Unison, une grosse heure pour synchroniser 40Go. Méfiant, je relance la synchro pour m'assurer que tout est bon, et là petite surprise tous les fichiers accentués sont vu comme nouveau sur le Mac et absent sur le Linux. Bon, pourquoi pas, je le laisse relancer la synchro sur ces fichiers. Après cette nouvelle synchro je vais voir mon arborescence sous Linux pour vérifier ce que vient de faire Unison et petite surprise tout mes fichiers accentués apparaissent en double.
S'en suit alors une journée entière de mise à jour d'Unison, de nouvelles synchros, de parcours de forums sans réels résultats. Je me suis donc posé la question calmement : comment Unison a-t-il réussit à créer des fichiers avec le même nom ? c'est impossible, personne ne l'aurait laissé faire. C'est alors que j'ai commencé à porter mes soupçons sur mon vieil ennemi l'UTF-8, après tout il y a peut-être des versions dérivées avec des codages différent dont une sur Mac OS, ce qui pourrait expliquer la situation.

Je me suis donc mit en quête d'informations sur cette mystérieuse implémentation de l'UTF-8 sur Mac OS pour finalement apprendre que l'UTF-8 permet de coder certains caractères de plusieurs manières, notamment les caractères accentués. Par exemple le "é" peut s'écrire avec un seul caractère unicode (U+00E9, LATIN SMALL LETTER E WITH ACUTE), ou en combinant le e avec l'accent (U+0065, LATIN SMALL LETTER E and U+0301, COMBINING ACUTE ACCENT), magique n'est-ce pas ? En résumé Mac OS utilise bien l'UTF-8 mais dans sa forme "décomposée" (parfois appelée UTF-8-MAC), alors que Windows et Linux préfèrent la forme "précomposée", c'est beau les formats universels non ?

Donc comment réussir à synchroniser ces deux arborescences qui contiennent la même chose (ou presque). Et bien je vous livre les 2 solutions trouvées sur les forums puis ma solution à moi :

Solution basique
Ne pas utiliser de caractères accentués, n'utiliser que des caractères ASCII. Pourquoi pas mais ça serait comme baisser son pantalon devant l'UTF-8.

Solution SSHFS
Monter l'arborescence Linux sur le Mac via sshfs en ajoutant l'option "-o modules=iconv,from_code=UTF-8,to_code=UTF-8-MAC", ainsi j'ai accès sur le Mac à l'arborescence Linux convertie à l'unicode Ensuite il suffit de synchroniser les deux arborescences locales sur le Mac.
Cette solution est fonctionnelle, mais d'une part la synchro est très longue à se faire car tout est vérifié sur la même machine et d'autre part il est nécessaire d'avoir les même uid/gid entre Linux et Mac pour la synchro.

Solution "mais si ça doit marcher"
Modifier le codage des fichiers sur Linux le temps de faire la synchro et restaurer l'ancien codage après la synchro.
Un peu "olé olé" me direz vous, mais voyons comment mettre ça en oeuvre. Seul point dur, le renommage des fichiers, il existe des outils tel que convmv qui renommer une arborescence en changeant le codage, mais le format UTF-8-MAC est complètement inconnue par tout ces outils sous Linux. Je me suis donc lancé dans l'écriture d'un script python pour effectuer ces modifications (voir le code en fin de billet). Ensuite la synchronisation est toute simple, modification du codage, appel à Unison, et restauration du codage et en plus ça marche et c'est rapide ! Pfiou !

Pour conclure je dis vive l'UTF-8, le format universel qui j'en suis sur continuera de poser universellement des problèmes durant de longues années.
Et pour re-conclure, voici le "fameux" script python pour changer le codage d'une arborescence (évidemment c'est copyleft) :

#!/usr/bin/env python
# -*- coding: utf-8 -*-

from optparse import OptionParser
from unicodedata import normalize
import os
import os.path
import sys


# ----------------------------------------------------------------------
def composedToDecomposed( string ):
        decomposed = normalize( "NFD", string )
        return decomposed


def decomposedToComposed( string ):
        composed = normalize( "NFC", string )
        return composed


# ----------------------------------------------------------------------
def processTree( path, convert ):
        for file in os.listdir( path ):
                fileWithPath = os.path.join(path,file)
                if os.path.isdir( fileWithPath ):
                        processTree( fileWithPath, convert )
                converted = convert(file)
                if converted != file:
                        os.rename(fileWithPath,os.path.join(path,converted))


parser = OptionParser()
parser.add_option( "-d", "--composed-to-decomposed", dest="c2d"
                 , action="store_true", default=False
                 , help="convert tree from composed to decomposed form")
parser.add_option( "-c", "--decomposed-to-composed", dest="d2c"
                 , action="store_true", default=False
                 , help="convert tree from decomposed to composed form")

(options, args) = parser.parse_args()

if options.c2d == False and options.d2c == False:
        print "- E - You must specifiy a conversion"
        parser.print_help()
        exit(1)

if options.c2d == True and options.d2c == True:
        print "- E - Only one conversion can be processed at a time"
        parser.print_help()
        exit(1)

if options.c2d == True:
        label  ="from composed form to decomposed"
        action = composedToDecomposed
else:
        label  ="from decomposed form to composed"
        action = decomposedToComposed

for tree in args:
        print "- I - Converting %s %s" % (tree,label)
        tree = unicode(tree, sys.stdin.encoding)
        processTree( os.path.abspath(tree), action )


PS: j'ai été faignant, le script ne renomme pas le dossier père de l'arborescence à modifier.

samedi 7 novembre 2009

MacBook Pro, impressions à chaud

Premières impressions sur le MBP reçu hier.

Design
Le design unibody donne une impression assez étrange on a l'impression d'avoir un gros morceau d'aluminium sur le bureau.

Ecran
J'avais longuement hésité entre différentes tailles et entre le modèle brillant et mat. Au final l'écran mat 17" est vraiment excellent et je ne regrette pas d'avoir délaissé le modèle brillant.

Le reste
Pour mes 24 premières heures d'utilisation je ne suis pour le moment pas déçu, j'ai pu scanner et imprimer en me contentant de brancher l'imprimante, rien de plus à faire. Globalement le tout est rapide et fluide même sans avoir switché sur la seconde carte graphique plus performante.
Par contre j'ai fortement peiné pour utiliser NFS entre Linux et le Mac, je pensais que le transfert entre deux machines "unix" serait plus simple. Et au final pour une raison que j'ignore la copie de grosses quantité de données finissait pas s'arrêter toute seul, j'ai donc finit pas opter pour le FTP.
A l'heure actuelle j'essaye de synchroniser mes données entre Linux et Mac avec Unison mais je rencontre encore quelques comportements étranges.

mercredi 4 novembre 2009

Fenêtres, pingouin et pomme

L'informatique est un domaine vaste où chacun peu trouver son compte, il y a en pour tous les goûts, du simplissime à gentoo il n'y a qu'a faire son choix.

Comme beaucoup de gens j'ai débuté avec Windows, et dans mon cas c'était Windows 98.

A l'époque j'étais au top, j'avais plein de supers logiciels pour tout : ADSL autoconnect pour toujours rester en ligne, revelation pour voir les mot de passe cachés, un utilitaire qui change de fond d'écran toutes les 2 minutes, un antivirus et biensûr un indispensable générateur de codes-barres !
Bien évidemment avec tous ces programmes indispensables le PC était mou et je m'émerveillais à chaque réinstallation de Windows de sa rapidité fulgurante qui ne durait hélas jamais plus d'une demi-heure, le temps de réinstaller lesdits outils.
Quoi retenir de cette époque si ce n'est les BSOD intempestifs, les réinstallation mensuelles de Windows et Napster en plein développement.

Trois années après mes débuts en informatique je suis entré en IUT informatique et bien évidemment mon rapport au monde numérique a changé. J'avais déjà entendu parlé de Linux dans le passé, j'avais essayé d'installer une Mandrake 7.0 sans succès sur ma machine. Bref ce système n'était pour moi pas crédible et je me moquais allègrement des gens qui utilisait cet OS à la ligne de commande.
Mais bon, à l'époque j'étais fougueux et rien ne me faisait peur, j'avais donc essayé Mandrake (la 9 si je me rappelle bien) qui avait dû finir par marcher mais bon grosse galère pour faire marcher le modem, la carte graphique et pas mal d'autres choses.

Les mois passant et avec l'aide d'érudits tels que cyberyo qui me prodiguaient conseils et assistance j'ai finit par essayer d'autres distributions telles que la Debian qui m'a longtemps résistée. J'ai dû faire au moins 5 allers-retours entre Debian et Mandrake avant d'être assez aguérit pour installer la Woody sans galérer.
Et ensuite ce fut l'escalade ... testing le passage obligé avant de faire le grand saut vers unstable où chaque apt-get peut péter quelque chose sur votre système. A l'époque j'adorais ça, la bidouille, la recompilation, la recherche de pourquoi ce p*tain de serveur X il veut pas se lancer, pourquoi mon noyau recompilé avec le patch supermount indispensable il boot pas ...


Voila maintenant 8 ans que j'utilise Linux quotidiennement et je commence depuis quelques temps à me lasser de la bidouille.
Il y a 10 ans ça m'amusait de réinstaller un Windows, aujourd'hui je fais tout pour l'éviter.
Il y a 7 ans ça m'amusait de chercher pourquoi tel composant ne voulait pas marcher sous Linux et j'y passais des nuits avec joie et de grands verres de Coca-Cola.
Il y a 2 ans quand mon disque dur a lâché j'ai un peu tout essayé pour récupérer mes données ...


... et ça avait fonctionné.
Aujourd'hui je fais bien sagement des sauvegardes sur un disque dur externe, quand quelque chose ne marche pas je cherche la solution de facilité, exemple : suite à une mise à jour de ma Debian le pilote de l'imprimante ne veut plus marcher, pas grave j'utilise mon VirtualBox et j'imprime avec Windows.

Vous l'avez compris j'aspire à plus de simplicité et après plusieurs semaines d'hésitations je suis sur le point d'effectuer un nouveau virage vers Mac OS qui je l'espère saura m'apporter la tranquilité que j'attends tout en permettant une transition en douceur avec la couche Unix, le serveur X11 et macports (un équivalent à apt-get).

Rendez-vous dans quelques jours pour les premières impressions et sûrement les premières frustration, et oui passer d'un système qu'on maîtrise à un tout nouveau ça se fait pas en deux minutes.

Dernière chose, je trouve assez marrant de voir que je suis passé à Linux à l'époque de Windows XP et que je m'apprette à passer à Mac OS avec l'arrivée de Windows 7.

mercredi 28 octobre 2009

Beneath a Steel Sky Remastered

Ce titre vous est probablement familier si vous êtes amateur de "point and click". En effet Beneath a Steel Sky est parmis les plus connus du genre avec Day of the Tentacle.


Je ne suis pas spécialement amateur de ce genre de jeu car tôt ou tard je finis par être bloqué et je pers assez vite patience, j'avais d'ailleurs essayé ce jeu il y a quelques années via ScummVM et je n'avais pas dû dépasser la première zone.

Mais il se trouve que ce jeu est sorti en version remasterisée sur l'iPhone avec une nouveauté particulièrement intéressante, une aide consultable tout au long du jeu et indiquant petit à petit les prochaines actions à réaliser.
J'ai donc investi et je n'ai pas du tout été déçu le jeu est très sympa, les dialogues excellents et le système d'aide super pratique quand on est bloqué et impatient.



Dernier point la version remasterisée s'est vue octroyée d'un petit bout de fin supplémentaire que j'ai personnellement trouvé sans intérêt voir même qui gâchait un peu le reste en faisant cheveu sur la soupe.

lundi 26 octobre 2009

Pourquoi faire simple

Cela fait à peu près 2 semaines que j'envisage l'abandon du pingouin pour passer à la pomme car j'en ais marre d'avoir des problèmes pour tout et n'importe quoi.

Par exemple mes problèmes de son décrits dans un précédent billet ou encore le passage au noyau 2.6.31.4 qui de temps en temps une fois arrivé sur gnome me prive de clavier, souris et même de mon acpi donc obligé de couper comme un barbare et de se taper un fsck au reboot.

Et ce soir petite blague sympa : retour de week-end avec changement d'heure, je démarre une fois sous Linux et une fois sous Windows pour que chacun se mette à l'heure d'hiver puis je retourne sous Linux qui refuse de démarrer, et oui le système de fichier a été monter dans le future et apparemment c'est une erreur fatale. Et la on a juste envie de lui dire "hé pov con c'est toi qui a changé la date il y a 5 minutes !".
Bref petit fsck, reboot et même erreur sur une autre partition, refsck et enfin ça démarre. Non mais vraiment comment qualifié cela si ce n'est de "user-unfriendly"

PS : ce billet a été rédigé sur une machine Apple.

mercredi 21 octobre 2009

cat file | while read line; do echo $line; done

Voila, comme ça la prochaine fois je ne perdrai pas 5 minutes à essayer de retrouver la syntaxe pour lire un fichier ligne pas ligne dans un script shell.

mercredi 14 octobre 2009

Pulsechiuraudio

Sur les conseil d'un pote j'ai voulut mettre en place pulseaudio sur ma machine pour palier le manque de mixer hardware de ma carte son.
Sur le papier tout est beau, c'est un outil magique qui sait tout faire et super tunable dans tous les sens. Dans la pratique c'est la merde parce que une fois de plus je n'ai pas une utilisation "comme tout le monde" de l'outil. Une fois de plus parce que ça me rappel l'arrivée de compiz (le gestionnaire de fenêtre en 3D), "Essaye compiz tu verras c'est top", "bah non ça gère le bi-écran n'importe comment".

Dans le cas présent le soucis vient de mpd, le serveur de musique que j'utilise. Alors pourquoi mpd ? parce que les développeurs d'amarok se sont dit que la v1.4 était trop bien alors pourquoi ne pas sortir une v2 plus lourde avec moins de fonctionnalités et avec des bugs dans l'interface. Mais je m'égare, revenons à pulseaudio.

Donc, pulseaudio marche très bien quand il est lancé par l'utilisateur, configurable, simple, etc ... mais mpd est lancé avec un autre utilisateur (mpd) et n'a pas accès à mon serveur pulseaudio (grrrr). Or toutes les options pour activer le partage sont grisées dans l'interface de configuration (GRRRrrRRRRRRRr) et si je configure mpd pour utiliser pulse il lance son propre serveur et là le premier sur la carte son l'emporte (GRRRRRRRRRRRR !!!!!!).
Vous l'avez compris c'est DE - LA - MERDE ! c'est ce genre de situation qui me donne envie d'acheter un mac où on n'est pas emmerdé avec toutes ces conneries (et non windows n'est pas une option).

Reste le plan Z après avoir épuisé tous les autres, lancer pulseaudio comme un vrai démon, mais "bouh c'est mal" nous dit la doc, "c'est pas bien", etc ... rien à f*utre j'ai plus rien perdre. Après quelques essais le tout fini par marcher, mais reste tout de même un problème (faut pas déconner non plus) impossible de configurer le nombre de canaux donc pas moyen de profiter du 5.1 car lorsqu'on lance pulseaudio comme "vrai" serveur l'interface de configuration est amputée de la moitié des paramètres par rapport au lancement "par utilisateur".
Qu'à cela ne tienne je suis d'humeur joueuse et je finis par trouver le paramètre à modifier dans le bon fichier de configuration. Mais manque de chance lorsque je lui indique 6 canaux, au lieu de comprendre "5.1" il me met "IEC958" ... après quelques essais je finis par m'avouer vaincu et je reviens à ma configuration initial, très frustré et déçu de ne rien avoir à jeter par la fenêtre ...

lundi 12 octobre 2009

Starfox in iraq

Aux connaisseurs de la série Starwing/Starfox et plus particulièrement l'épisode sur Nintendo 64.

Le rénouveau du jailbreak iPhone

Je me rends compte en écrivant ce sujet qu'expliquer rapidement ce qu'est le jailbreak ne serait pas du luxe pour la compréhension de ce billet. Si le terme jailbreak est sans ambigüité, passez au paragraphe suivant.
Le jailbreak porte assez bien son nom puisqu'il consiste à retirer les protections de l'iPhone concernant l'exécution de code non-signé, autrement dit il permet de lancer des programmes non-autorisés par Apple. Seulement le jailbreak d'un téléphone demande la découverte et l'exploitation d'une faille en générale corrigée dans la version suivante du système.

Il y a quelques semaines la version 3.1 de l'iPhone OS a été mise en ligne par Apple. Or comme prévu cette dernière corrige les failles exploitées par les précédents outils de jailbreak.
Après quelques jours les premiers outils ont fait leur apparition pour effectuer le jailbreak ou se constituer un firmware pré-jailbreaké mais seulement sous MacOS. D'autant plus qu'avec les multitudes de versions d'iPhone et iPod touch les outils n'étaient généralement pas fonctionnels avec toutes les versions.

Au final un outil est pour moi sorti du lot : blackra1n. Développé par GeoHot, un des premiers a avoir découvert et exploité des failles sur l'iPhone, il nous propose ici la solution de jailbreak la plus rapide jamais vue et fonctionnant (à ma connaissance) sur toutes les versions d'iPhone et d'iPod touch.
Une fois blackra1n installé il nous permet d'installer au choix 3 gestionnaires d'application "non-officielles". Parmis eux se trouve Cydia probablement le plus connu, basé sur APT et que j'utilise depuis le début, Rock que je ne connaissais pas du tout et Icy que j'ai utilisé une ou deux fois qui ne m'a pas convaincu.
J'en ai profité pour essayer Rock et je dois dire que je suis convaincu, il est beaucoup plus rapide et joli que Cydia.

Donc adieu PwnageTool et Cydia, bonjour Blackra1n et Rock !

Verres polarisants

Les lunettes à verres polarisants, "c'est bien" ou serait-ce plutôt "c'est bien ?", voici quelques éléments de réponse.
M'étant fait voler mes précédentes lunettes de soleil (une paire à 5€ achetée en Égypte) j'ai profité du renouvellement pour sauter le pas et investir dans une paire avec verres polarisants. Mais bon, au dela de la petite démo faite par le vendeur de lunettes qu'en est-il dans la vie de tous les jours ? (j'entends les jours ensoleillés biensur).

Le principe de ces verres est de bloquer la lumière suivant une direction en particulier, cela repose sur le fait que lorsque la lumière est réfléchie elle est polarisée suivant une direction.
Par exemple en voiture, les reflets sur le pare-brise des voitures qui nous croisent disparaissent et on voit d'ailleurs même en plein soleil les passagers des voiture en sens inverse. A nouveau en voiture, les reflets du tableau de bord sur la vitre disparaissent eux-aussi. Donc au final assez pratique en conduite.

Passons maintenant aux désavantages de ces verres, étant donné qu'ils bloquent la lumière suivant une direction, les écrans à cristaux liquides et LCD sont suivant l'inclinaison tout noir, sombre ou normaux. Dans certains cas cela se révèle très pénible, par exemple l'heure ou le kilométrage dans la voiture sont un peu moins lisibles, l'écran LCD d'un appareil photo surtout si il est traité anti-reflet n'est utilisable que dans une seule position (qui n'est jamais celle que l'on veut), au début je pensais que l'écran ne marchait plus ...

Donc des plus et des moins, mais étant donné le surcoût pour la polarisation des verres, je ne pense pas qu'à l'avenir je me retournerai vers ce genre de verre.

Dernier point, l'écran de l'iPhone est parfaitement utilisable avec des verres polarisants, il ne bouge pas suivant l'angle de vision, je trouve ça assez balèze.

mercredi 7 octobre 2009

The Resistance

Tâche difficile que de juger cet album, il y a un mois alors que je découvrais une à une les chansons de cet album le sentiment qui prédominait était le doute et la déception.
Après Black Holes and Revelations, je m'attendais à un nouvel opus avec des morceaux qui envoyaient le pâté et du très gros son, mais l'album s'est révélé être, à l'instar du précédent une entité à part, un nouveau bond dans le style du groupe.

Une fois surmontée la déception des premières écoutes et avec un regard plus neutre, chaque morceau se rêvèle unique, explorant un style de musical particulier tel que la musique électronique (Uprising), Rn'B (Undisclosed Desires), rock (Resistance), classique (Exogenesis) ou encore des mélanges (United States of Eurasia).

The Resistance se révèle une très bonne surprise, un album complet et une vraie évolution dans le style musical du groupe.

Pour conclure, mon avis personnel à moi : même si je prends plaisir à écouter ces nouvelles sonorités, ce que j'aimais avant tout c'était les gros morceaux tels que Hysteria ou Knights of Cydonia et je dois dire que je reste sur ma faim avec ce nouvel album, heureusement MK Ultra sauve un peu la mise. Autre déception, le morceau en trois parties qui conclue l'album est avant
tout orienté musique classique et n'apporte pas vraiment de sonorités "rock" que j'affectionne, dommage.

Ci-dessous les photos de l'édition limitée


lundi 28 septembre 2009

Downmixing 5.1 vers stereo

Dans l'édition limitée du box "The Resistance" figurait un DVD tiré à 5000 exemplaires avec la version 5.1 de l'album. Jusque là pas grand chose de transcendant si ce n'est que ce DVD a une petite particularité (en dehors du fait qu'au delà de la piste 4 il est illisible sous Linux) qui est une version spéciale de Unnatural Selection avec une intro un petit peu plus longue.

Je me suis donc empressé de la convertir en stéréo pour pouvoir la copier sur mon téléphone et l'écouter partout avec moi cependant ce n'est pas aussi simple de convertir un fichier audio 6 canaux en un fichier stéréo.
En procédant bestialement, c'est à dire en envoyant les pistes gauches et droites sur les canaux gauche et droit et en envoyant le reste (centre et caisson de basse) sur les deux on obtient des niveaux sonores beaucoup trop élevés et ça sature dans tous les sens ...
Après quelques recherches je n'ai pas trouvé d'outil magique pour faire le boulot mais un filtre mplayer me donnant les outils pour réussir. Il s'agit du filtre audio pan qui permet de répartir N canaux en entrées vers K canaux en sorties en leur appliquant des coefficients. À partir de la reste à trouver les valeurs à entrer dans la matrice de conversion pour obtenir un résultat à la hauteur.
Après quelques essais j'en suis arrivé au filtre suivant :
mplayer -channels 6 6channels.wav -af pan=2:.84:.12:.12:.84:.34:-.17:-.17:.34:.74:.74:.76:.76 -vc null -vo null -ao pcm:fast:file=output6.wav
Le résultat était satisfaisant jusqu'à ce matin où avec le casque sur les oreilles je me suis rendu compte que le son sature par moment. Ça avait l'air dû au basses et à la voix qui prédominent un peu trop, je vais faire quelques essais supplémentaires en baissant le caisson de basse et le haut parleur central.

Petite combine pour Amateur Surgeon

Amateur Surgeon est à l'origine un jeu flash qui a été porté sur l'iPhone. Le principe est assez simple, vous être un pizzaïolo qui rencontre un ancien chirurgien et qui va à son tour en devenir un avec les moyens du bord : oubliez le scalpel, une roulette à pizza fera l'affaire, à quoi bon un défribrilateur ? une vieille batterie de voiture fera l'affaire !

Je viens de terminer le dernier set (n°3) de ce jeu avec une petite technique dont je suis assez fier et que j'aimerais partager avec vous. Dans le dernier niveau la difficulté vient du fait que le patient est affaibli tout le long de l'opération et que son charcutage n'arrange en rien la chute constante de son rythme cardiaque.

Le défibrillateur issu de la haute technologie automobile mit à notre disposition fait chuter le rythme cardiaque à 0 lorsque le patient est encore en vie, mais on dispose de quelques secondes pour lui en remettre un coup et revenir à 5 pulsations de coeur par minutes.
La question qui se pose à ce niveau est "est-ce que le code qui gère la seconde décharge est un peu évolué ou est-ce un bête SetPulse(5) ?" Et bien c'est juste un pauvre SetPulse ! et on remercie le codeur de ne pas s'être emmerder à faire plus ! Du coup le dernier niveau est un peu long mais pas vraiment difficile, il suffit d'opérer peinard et lorsque le rythme cardiaque tombe à 1 ou 2 battements on envoi deux petites décharges et ça repart ! Mouaahaaa trop facile !

Royal Fail

Voila maintenant 2 semaines jour pour jour que le dernier album de Muse est disponible à l'écoute au monde entier, en tant que fan j'avais commandé la super édition collector limitée "de compète" livraison prévue le jour de la sortie de l'album, mais petite blague de nos amis postiers d'outre-manche en faisant grève juste à ce moment là ! Trop balèze la "Royal Mail".

Du coup je n'ai reçu mon package qu'avant hier après deux semaines d'interminable attente ... je dois dire que je commençais à me lasser de vérifier la boite aux lettres 3 fois par jours et à jeter l'œil par la fenêtre quand j'entendais une voiture passer.

Bienvenue

Bienvenue sur ce nouveau blog, le dernier n'ayant jamais vraiment décollé je me suis dit que nouvelles bases étaient nécessaires. Pour l'occasion j'essaye Blogger, effort minimum pour la mise en place, on verra à l'utilisation.
Je profite au passage pour parler un peu de Wordpress que j'utilisais dans mon dernier blog et qui n'a jamais vraiment réussi à me convaincre, je préférais de loin DotClear utilisé pour mes blogs précédents ici et (si vous ne voyez pas les images c'est normal, j'ai déplacé l'arborescence des blogs sans mettre à jour la base mysql ...).

Nouveau blog et nouvelle formule, l'idée étant de parler d'un peu tout, même de sujets un peu "1337" et de garder le blog un minimum en vie. C'est pas gagné mais bon qui ne tente rien ...